Une fois le Chemin accompli, le pèlerin a souvent envie de rendre une partie de ce que le Chemin lui a apporté sous la forme de rencontres, d’amitiés partagées et de joies, lors de ses haltes tout au long de son parcours.
Plusieurs possibilités s’offrent à lui :

  • être accueillant
  • être hospitalier dans un gîte
Accueil à Saint-Jean-Pied-de-Port

L’accueillant

Au sein de Compostelle 2000

Il est souvent le premier contact avec l’association, son rôle est donc capital. Il doit être à l’écoute pour donner le bon conseil.

Avoir fait le chemin est donc indispensable, ainsi qu’un temps de formation avec un accueillant confirmé.
L’accueillant doit en effet bien connaitre les activités proposées par l’association ainsi que toutes les sources d’information permettant de conseiller les pèlerins sur les différents chemins et les possibilités d’hébergement.
Il assure également quelques tâches administratives pour la gestion de l’association Pour en savoir plus, contacter l’Association

Au Siège de la FFACC

L’accueil peut se faire également au siège de la Fédération Française des Associations du Chemin de Compostelle (FFACC) au Puy-en-Velay.
FFACC – 23 rue des Tables – 43000 Le Puy-en-Velay
La personne accueille les visiteurs de passage, les renseigne sur les Chemins de Compostelle et sur les associations.
Pour en savoir plus, aller sur le site Internet de la FFACC

Dans d’autres Associations

Webcompostela

L’Association Webcompostella assure un accueil francophone pour les pèlerins arrivant à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Cet accueil est ouvert du 15 mai au 30 octobre au Centre d’accueil des pèlerins (33 rúa das Carretas – Santiago de Compostela).
Pour en savoir plus, aller sur le site Internet de Webcompostella.

Saint Jean Pied-de-Port

A Saint-Jean-Pied-de-Port, le rôle du bénévole de « l’Accueil Saint-Jacques » est de recevoir les pèlerins, les réconforter éventuellement après une longue marche, expliquer le chemin qui les mènera à Roncevaux, surtout pour ceux qui arrivent par le train et qui souvent n’ont pas l’expérience de la marche, trouver un logement pour la nuit, renseigner les touristes de passage intéressés par les « Chemins ».
Outre le Français, l’accueillant devrait parler une langue étrangère (surtout l’Anglais) et si possible une autre langue et évidemment avoir fait le Camino Francès. Si vous souhaitez donner une semaine de votre temps, envoyez votre candidature à Monique (monasp1301@gmail.com)

L’hospitalier

D’un gîte à l’autre, le travail n’est pas le même, la façon de fonctionner non plus. La plupart du temps, on met la main à tout : accueil, ménage, repas, inscriptions, achats. On n’a pas idée de la somme de travail qu’exige la fonction d’hospitalier !
La journée d’un hospitalier commence souvent très tôt : debout dès l’aube, il prépare le petit-déjeuner, est présent au moment du départ du pèlerin, secoue celui qui s’attarde au lit… Et quand le gîte est vide, c’est le ménage qui commence !

Qu’est-ce qui motive tant de personnes à donner si généreusement leur temps et leurs maigres vacances au service des pèlerins ? Car il n’y a pas à se méprendre : tout est fait gratuitement et, de plus, le bénévole assume ses déplacements et parfois paie sa nourriture.
L’hospitalier a d’abord le goût de servir les autres. Il a habituellement vécu son propre chemin comme une expérience très marquante, un temps de grâce, et il veut redonner ce qu’il a lui-même reçu quand il était pèlerin. Ce travail à premier abord peu valorisant procure une grande joie à l’hospitalier.
Il faut bien peu aussi pour nourrir la générosité de l’accueillant : un merci ! un simple mot dit au moment du départ ou écrit dans le Livre d’or, signifiant ainsi sa reconnaissance.
Pour être hospitalier, il est nécessaire :
– d’avoir effectué le Chemin afin de connaître les attentes du pèlerin,
– de suivre une formation au sein d’une association disposant de gîtes.

Pour connaître les lieux de formation ainsi que les demandes en besoin d’hospitaliers, aller sur notre page :
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